Et ce n’est pas moins d’un emploi sur 100 qui est lié à l’économie de la bière au Canada (ce qui génère 5,8 milliards de dollars en recettes publiques annuelles!). Il n’est donc pas surprenant que les brasseurs recherchent un niveau de productivité élevé pour répondre à la demande, mais également des procédés d’hygiène et de décontamination identiques pour obtenir un goût constant et une qualité égale, leurs deux principaux défis.
La qualité d’une bonne bière dépend évidemment d’abord de celle de ses ingrédients, mais il est toutefois impossible de créer une bière de qualité dans des installations sales ou contaminées. La propreté est donc un aspect essentiel du brassage; la moindre trace de contamination peut ruiner le meilleur des lots de bière.
Une mauvaise propreté de l’équipement et des installations peut en effet entraîner une absence de mousse, la présence de levures sauvages et/ou de bactéries ainsi qu’un goût de bière altéré.
La bière est fermentée par certains types de levures. Ces dernières, en plus de transformer le sucre en alcool, apportent des saveurs et des arômes à la bière. Sur une surface mal assainie, les levures sauvages, des levures de contamination, apporteront des arômes et des saveurs plutôt désagréables (donc à éviter!).
• Stériliser signifie tuer tout germe présent sur la surface. Après une stérilisation, il ne reste absolument rien de vivant.
Donc, la prochaine fois que vous savourez une bonne bière, souvenez-vous qu’elle a été soumise à un processus d’hygiène et de nettoyage rigoureux, ce qui vous assure qu’elle goûte la même chose que celle de votre voisin.