Chaque secteur a son code vestimentaire. Par exemple, les complets/tailleurs, les cravates, les robes et autres tenues constituent la norme dans les cabinets d’avocats, mais si vous allez dans une agence de publicité, vous pourriez y voir des employés portant une chemise hawaïenne avec un bermuda cargo et des chaussures de sport. Dans une usine de transformation agroalimentaire, la « tenue de travail » prend un tout autre sens. Un travailleur qui n’est pas habillé adéquatement peut causer une contamination des produits, ce qui représente une menace pour la sécurité des consommateurs et peut avoir des répercussions financières dramatiques pour l’entreprise. Dans ce secteur, la tenue de travail doit satisfaire à des normes strictes, qui ont été imposées pour des raisons évidentes.
Selon Santé Canada, chaque année, un Canadien sur huit contracte une maladie d’origine alimentaire, ce qui entraîne 11 600 hospitalisations et 238 décès. Ce type de maladie, qu’on appelle couramment « empoisonnement alimentaire », survient quand nous ingérons des boissons ou des aliments qui ont été directement contaminés ou infectés par contamination croisée par un ou plusieurs produits chimiques, allergènes, corps étrangers ou microbes, qui sont des micro-organismes pathogènes ou leurs toxines. Quand un aliment fait l’objet d’une contamination croisée, cela signifie simplement que le produit chimique ou l’allergène (entre autres) a été transféré par un autre aliment. Chacune de ces formes de contamination peut survenir quand les bonnes pratiques de gestion (BPG) ne sont pas respectées; quand un produit est effectivement contaminé, le coût du rappel peut se chiffrer en millions de dollars et nuire gravement à la réputation de l’entreprise.
Pour préserver la salubrité de nos aliments, les usines de transformation agroalimentaire doivent respecter des protocoles stricts. Les entreprises canadiennes du secteur alimentaire sont tenues, en vertu de la loi, de mettre en place un système de gestion de la salubrité des aliments basé sur l’analyse des risques et la maîtrise des points critiques (HACCP). Il s’agit d’une approche systématique visant à prévenir la contamination ou la contamination croisée des aliments en adoptant des mesures et des BPG afin de minimiser les risques à l’origine de la contamination. Les uniformes portés au travail sont un des nombreux points critiques du système HACCP; le fait de veiller à ce que les employés portent en permanence des uniformes conformes à la norme HACCP est une étape essentielle à la préservation de la salubrité des produits comestibles.
L’uniforme protège à la fois celui qui le porte et le produit. Des vêtements de travail sales ou inadéquats peuvent contaminer un produit, tout comme des mains sales ou exposées. Parallèlement aux procédures appropriées de nettoyage et d’entretien et au respect des protocoles de l’usine et des BPG, les uniformes appropriés constituent la première barrière permettant de protéger nos produits alimentaires contre la contamination et la contamination croisée par des pathogènes ou des allergènes.
La conformité à la norme HACCP des uniformes des employés d’usines de transformation agroalimentaire tient à trois éléments : le tissu, la conception et le respect des protocoles de l’usine.
Il ne faut surtout pas oublier l’importance de la protection oculaire dans les installations de transformation agroalimentaire. Les employés manipulent diverses matières qui peuvent les éclabousser; le fait d’entrer dans les zones réfrigérées et d’en sortir crée de la buée dans les lunettes, et ils sont entourés de machines en fonctionnement. Il est essentiel de porter les bonnes lunettes de protection, et l’on peut facilement les garder propres et exemptes de buée grâce à VITREX+.
Eh bien oui! Les uniformes ou les filets à cheveux avec code de couleur peuvent faciliter le contrôle de la circulation du personnel et éviter que les employés se déplacent d’un secteur à l’autre. La couleur est un élément visuel qui alerte les superviseurs quand un de leurs employés passe d’un secteur à fort potentiel de contamination, comme l’abattoir, à un secteur à faible potentiel de contamination, comme l’atelier de découpe des viandes.
Règle n° 1 : il faut porter le bon uniforme. Mais il faut aussi qu’il soit toujours propre pour respecter la norme HACCP; voici donc quelques conseils :
Veiller à ce que nos produits alimentaires ne soient pas contaminés est une responsabilité énorme, mais quand les transformateurs d’aliments et de boissons respectent les normes HACCP (notamment en ce qui a trait aux uniformes), les consommateurs peuvent apprécier leur nourriture et leurs boissons en toute sécurité. Notre équipe peut vous apporter le soutien dont vous avez besoin pour assurer l’innocuité alimentaire. Nos directeurs de compte, nos experts de la salubrité des aliments et de la réglementation, nos ingénieurs et nos scientifiques travaillent conjointement pour vous offrir les meilleurs produits et services.